Faire un burn-out, c’est « brûler de l’intérieur », se consumer. C’est une usure à petit feu qui trouve sa source dans le cadre professionnel. Avec le burn-out on parle du mal du siècle.
La cause ?
Le stress chronique que nous sommes nombreux à subir au travail. Il est dû à un stress important et répété. Le stress est une réaction du corps, qui lui permet de se mettre en alerte le temps d’un danger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, l’urgence est devenu un mode de vie. Les gens sont sur le qui-vive 24 heures sur 24. Résultat : leur corps est épuisé. Et cette fatigue de fond va avoir un impact sur leur moral ». Doutes sur ses compétences, ses qualités, dépréciation de soi-même, irritabilité… Très vite, l’épuisement émotionnel vient s’ajouter à l’épuisement physique.
Un jour on arrive au bout du bout de l’épuisement. « Soudain j’ai craqué et j’ai pété les plombs« , peut-on entendre. Le propre du burn-out c’est que bien souvent, la personne qui en est atteinte ne s’en rend pas toute de suite compte. Pas plus que son entourage. Elle va penser sans cesse à son travail, se rendre toujours disponible et prendre un rythme effréné sans forcément le réaliser. Ce faisant, elle va perdre contact avec elle-même, s’oublier et finir par ne plus tenir compte de ses limites. Jusqu’à un jour, perdre le contrôle.
Un burn-out n’est pas le fait d’une personne fragile, car nul n’est à l’abri. L’épuisement professionnel touche les hommes comme les femmes, toutes professions confondues.
Leur point commun ?
Le plus souvent, ce sont des personnes très engagées dans leur travail, qui aiment leur entreprise, des personnes « pilier », de très grands chefs d’entreprises comme des auto-entrepreneurs. Ce sont elles qui subissent le plus les tensions et le stress. Des individus perfectionnistes, en quête de reconnaissance, dévouées à leur société et qui ne comptent ni leurs heures ni leur énergie.
Subir son travail
Perte de sens de la valeur travail, manque d’autonomie, de reconnaissance … nos conditions de travail actuelles favorisent la multiplication des cas de burn-out. Dans notre société, l’hyperactivité est survalorisée. Dès lors, les gens ne sont pas évalués sur les bons critères. On leur demande de faire mille choses à la fois, d’aller le plus vite possible de toujours répondre dans les cinq minutes. On les surcharge de travail et d’informations à gérer. Tout en faisant fi de leur désir d’exécuter un travail de qualité. D’où le sentiment qu’ont de plus en plus d’entre nous de subir leur travail. Le commencement d’un mal-être face auquel il est important de réagir.
Identifier l’origine
Le premier réflexe est d’identifier l’origine. Un téléphone qui sonne toutes les deux minutes, une tâche récurrente mais complètement inutile, un collègue qui se repose entièrement sur vous… Ce sont des tâches, des situations ou des personnes qui créent chez vous un sentiment d’impuissance, de lourdeur, de fatigue, qui vous vident de votre énergie.
L’idée est de les repérer pour ensuite tenter de les faire changer et de les améliorer.
Savoir penser à soi
Le principe de base c’est de ne pas focaliser sur ce qui est stressant, usant, mais sur la façon dont on peut prendre soin de soi. Se ressourcer au travail, voilà l’objectif. Qu’est-ce qui fait sens dans mon travail ? Qu’est-ce qui me motive, m’apporte de la satisfaction ?… Autant de questions à se poser pour tenter de trouver un juste équilibre entre des tâches ressourçantes et d’autres, plus usantes. Sans oublier les pauses à s’accorder tout au long de la journée. Même de toutes petites, pour relâcher les tensions. Il suffit de bouger un peu en faisant une petite promenade. Car rester statique, surtout derrière un ordinateur ne fait qu’accumuler les tensions.
L’objectif final de toutes ces petites attentions envers soi-même est qu’il n’est pas juste de sacrifier toute son énergie au travail et surtout le travail ne doit pas être votre priorité dans la vie. J’explique dans mon livre « confiance en soi » le principe des 3 marches :
– La première marche c’est vous, et vous seul (savoir penser à soi et s’occuper de soi)
– La seconde marche c’est la famille et les amis
– La troisième marche c’est votre travail
Si l’ordre des 3 marches est inversé, alors vous subissez un désordre psychologique puis physiologique. Si vous faites passer votre famille, ou votre travail en priorité dans votre vie, alors vous vivez par procuration et vous finissez par perdre la motivation, l’envie, vous n’aurez plus d’idée ni de solution pour régler vos soucis du quotidien, vous manquerez de patience vis à vis de vos proches et de vos collègues … bref … le burn-out s’installera lentement en vous.
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Laissez-moi vous aider à sortir du burn-out par l’hypnose ou en coaching